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Denis Podalydès & Jodyline Gallavardin

Théâtre de Brive - 21h -

08/11/2025
En collaboration avec la Foire du Livre de Brive
Au son du piano, la star de la Comédie-Française replonge dans ses auteurs favoris, amplifiant l’écho majestueux de leurs mots.
Sans autre artifice que sa voix et sa présence, Denis Podalydès arpente ses amours littéraires, avec cette façon de rendre à la langue toute sa puissance orale. Il le fera accompagné au piano par la jeune Jodyline Gallavardin, qui a pioché dans le répertoire classique des airs en résonance avec les textes.
Au panthéon du comédien, Pierre Michon, qu’il adouba lors d’une lecture lumineuse de Corps du roi, en Creuse. Son phrasé, riche en méandres et sonorités, n’a plus jamais quitté Podalydès, qui le fait entendre dans Le ciel est un très grand homme. Empleint de rythmes, décrochages et ruptures, son sens du grandiose et du dérisoire, touche au coeur le comédien. 
Entourée de poésies de François Villon - La ballade des pendus - et de Booz endormi de Victor Hugo, la langue de Pierre Michon trouve ici un écrin de toute beauté. Un pur plaisir !
 

"Le ciel est un très grand homme.
Pierre Michon est peut-être un des plus grands prosateurs français depuis qu’il est entré en littérature dans les années 70-80. Le lire est une aubaine. Je l’ai connu personnellement il y a presque vingt ans, à Guéret. J’avais lu comme tout le monde les vies minuscules, Rimbaud le fils. Au fil du temps, comme je le fais avec les écrivains qui m’importent, j’ai tout lu, tout dévoré, j’ai arpenté ses livres comme des champs, des chemins, des forêts. À Guéret, je devais lire le texte « Le ciel est un très grand homme », dans Corps du Roi. Je le lus dans un théâtre, plein d’appréhension. Ce fut un moment fondateur. Pierre m’adouba et je décidai que ce texte était pour moi, non qu’il m’appartînt, mais parce qu’il était bon pour ma santé d’acteur, pour ma voix et pour ma fringale de poésie. Sa variété, son rythme, ses décrochages, ses ruptures, sa folie, sa fin à la fois dérisoire et grandiose, tout avait un sens qui me comblait et me dépassait. Je le lis encore et toujours, en lecture publique et pour moi-même: j’y ajoute deux poèmes que Michon cite et dont il fait un motif de plus dans sa sarabande: Booz endormi de Victor Hugo, et la ballade des pendus de François Villon, entre lesquels ce grand poète fraye sa voie, fait entendre et sa plainte et son rire."
Texte de Denis Podalydès

 
Pierre Michon, Le ciel est un très grand homme, Corps du roi,  éditions Verdier, 2002
François Villon, La ballade des pendus, frères humains
Victor Hugo, Booz endormi, La légende des siècles, 

Durée : 1h

Renseignements
05 55 22 15 22

 

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